Pierre Palmade “catastrophé” par son accident : ses déclarations au juge

Impliqué dans un grave accident de la route survenu le 10 février dernier, Pierre Palmade a fait trois victimes à cause de sa consommation de drogues et de sa conduite dangereuse. L’humoriste, qui sera bientôt placé en détention provisoire, a reconnu la gravité de ses actes face au juge.

Dans la soirée du 10 février dernier, Pierre Palmade a causé un violent accident de la route en déviant soudainement de sa trajectoire aux abords de Villiers-en-Bière, en Seine-et-Marne. Il percute de plein fouet le véhicule d’une famille et fait trois victimes : une femme enceinte de 7 mois, qui perd son bébé, son beau-frère âgé d’une quarantaine d’années et son fils de 6 ans, tous trois grièvement blessés et envoyés à l’hôpital dans la foulée. Lui-même blessé, l’humoriste a été testé positif aux stupéfiants. Le 27 février, la cour d’appel de Paris a ordonné son placement en détention provisoire. Victime entre-temps d’un AVC, il devra bientôt rejoindre la prison de Fresnes, une fois rétabli. En attendant, l’acolyte de Muriel Robin médite sur ses actes, d’après ce qu’a rapporté Le Parisien ce mercredi 1er mars.

« Je suis complètement catastrophé d’avoir mis en danger la famille que j’ai percutée, je suis obsédé par ça, le bébé qui est mort, je prie pour que les autres personnes restent vivantes », a déclaré Pierre Palmade dans le bureau du juge, tandis que le parquet n’avait pas encore rendu sa décision de le laisser sous surveillance de bracelet électronique ou bien de l’envoyer en détention provisoire. Conscient des « dommages occasionnés » par sa consommation de drogue, l’humoriste a également formulé l’obligation d’en finir avec les stupéfiants et de réparer le mal qu’il a causé. « La seule chose indispensable dans ce dossier, pour M. Palmade, mais aussi et avant tout pour la société, est que son addiction soit soignée« , a souligné son avocate, Me Céline Lasek, devant la chambre de l’instruction.

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Pierre Palmade sous stupéfiants et éveillé depuis trois jours lors de l’accident

Au moment de l’accident, cela faisait trois jours que Pierre Palmade consommait de la cocaïne et des drogues de synthèse sans dormir. « J’ai été inconscient de prendre la voiture sous stupéfiants (…) Je suis dangereux à cause de la drogue, je suis un chic type, je suis quelqu’un de bien », aurait notamment déclaré Pierre Palmade aux enquêteurs, selon ce qu’a rapporté BFM TV. Avant de poursuivre : « Il faut que mon rapport avec la drogue soit résolu, que la drogue soit bannie de ma vie. »

Lorsque son domicile situé à Cély-en-Bière a été perquisitionné, les enquêteurs ont découvert de la drogue en « quantité importante », comme l’a révélé sur BFM TV ce 28 février, Guillaume Farde, consultant police-justice de la chaîne. « De la drogue, il y en avait en quantité importante au domicile de Pierre Palmade, tellement que les chiens renifleurs étaient perturbés […] tant la concentration était importante dans la maison », a-t-il dévoilé.

Crédits photos : JACOVIDES-MOREAU / BESTIMAGE

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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

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