Près de Montpellier, une maison comme une hacienda lovée dans la garrigue

Jonc de mer, raphia, rotin, terre cuite, briques, lin, chanvre : “On ne voulait que des matériaux naturels.” Et surtout déclinés dans leurs coloris d’origine, pour faire écho au caractère sauvage de la forêt de chênes kermès et pins d’Alep qui borde la maison. Chez Noémie et Kevin, place à l’authenticité, teintée d’accents ethniques. Ils veulent accentuer le caractère andalou de cette “hacienda” moderne qu’ils ont achetée près de Montpellier. Et y ajouter des touches africaines et sud-américaines. “Ce sont nos destinations de prédilection. On voyage beaucoup, et même si nos fils sont petits (3 et 6 ans), on adore partir avec nos sacs à dos pour nous imprégner des modes de vie locaux.” 

Une déco aux accents d’ailleurs

Aidé par le décorateur Baptiste Bohu et l’entreprise locale de rénovation Father & Son, le couple de trentenaires fait installer un patio et ajoute un balcon en fer forgé au premier étage, à la fenêtre de la chambre de l’un des enfants. Agrandies, les ouvertures estompent les frontières, pour vivre dedans dehors. Le mobilier s’inspire du style mexicain avec des chaises longues cannées, des lits de repos formés de bandes de cuir tissées, des fauteuils lounge en bois et cuir. De nombreux paniers tressés complètent cette déco aux accents d’ailleurs. Une bouffée d’exotisme pour Noémie et Kevin, loin de leur quotidien d’anesthésistes.

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Une volonté d’ouverture dès l’entrée

Les grandes fenêtres et percées dans les cloisons diffusent la lumière. Banquette sur mesure, recouverte de coussins, Madam Stoltz. Guéridon en bois ouvragé rapporté du Maroc, surmonté d’une lampe, Alinea. Murs peints en “Argile verte”, Argile. Au sol, calepinage en bejmats achetés à Fès. 

Une piscine bordée de pins

En lisière de forêt. Bordée de pins, la terrasse invite à la détente avec sa piscine entourée d’un lit de repos en bois et cuir tressé, et de fauteuils lounge cannés, le tout rapporté du Maroc. Coussin “Foof” en coton bio et plaid “Dimo”, Diama. Ensemble de jarres marocaines.

Un salon constellé de niches maçonnées

L’artisanat à l’honneur. Des niches créées dans l’épaisseur de l’escalier et des murs permettent d’exposer des poteries, rapportées du Maroc, et une dame-jeanne, chinée. Elles font écho à la porte ouvragée, chinée, et au miroir, marocain. Sur le canapé, Kipli, des coussins, Madam Stoltz. Au premier plan, sur les tables basses en bois rapportées du Maroc : des bougeoirs hauts, Ib Laursen ; verre à thé et vase, Rock The Kasbah. Au sol, natte mauritanienne. Fauteuil en cuir et pouf rapportés du Maroc.

Entrée en matières avec vue sur l’extérieur

Entrée en matières. L’inspiration ethnique se ressent dès l’entrée avec un tapis berbère au sol, un lit de repos en tressage de cuir, et une lanterne marocaine. Coussins, plaid et rideaux, Alinea. 

Une salle à manger boisée

Dans la salle à manger, la suspension XXL achetée à l’Isle-sur-la-Sorgue chez Mannissa donne le ton. Table, fauteuils en bois et rotin, coupe, gobelets et poterie rapportés du Maroc.

Une chambre d’amis qui invite à l’évasion

Voyage, voyage… La chambre d’amis invite à l’évasion, avec son papier peint “Les Pêcheurs de l’Okavango”, Ananbô, assorti à un soubassement en jonc de mer, Leroy Merlin. Suspension, La Redoute Intérieurs. Tabourets, couverture et coussins rapportés du Maroc. Vase “Lali” en laiton doré et carnet « Arelle”, Caravane. 

Chic graphique dans la salle de bains

Entre ses carreaux de ciment au mur, dénichés à Fès, et ses paniers balinais, Kasary, la salle de bains multiplie les motifs. Meuble en béton ciré sur mesure. Vasque, Leroy Merlin. Suspension “Minimal” en terre cuite, Maison Pernoise.

Vue époustouflante depuis le patio

Vaisselle et lanterne marocaines. Au premier plan, deux tabourets en bois paillés.

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Reportage issu du Marie Claire Maison n°541 – Mai – Juin 2023

Texte : Valérie Charier

Reportage : Laurence Thierry

Photo : Bruno Suet

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